La Renaissance touche à sa fin,

période riche en bouleversements

qui vit naitre tant de progrès,

mais aussi tant de drames

véritable révolution artistique,

littéraire et philosophique.

De Vinci, Michel-Ange, Raphaël, Boccace,

et tant d'autres ont changé l'appréhension du monde.

Mais elle a néanmoins également enfanté

Le fanatisme religieux,

et vu se renforcer en terres catholiques

l'inquisition et son lot de supplices

Dans l'Angleterre de cette fin du XVIè,

la peste termine à peine ses ravages.

Sur les bords de la Tamise, c'est Babel,

s'y croisent Français, Italiens,

Hollandais, Portugais, Espagnols,

adeptes de la réforme, marranos ou conversos,

réfugiés pour la plupart, victimes de l'intolérance.

Alors que règne Élisabeth,

une poignée d'intellectuels, pétris d'idées neuves,

issus pour la plupart de Cambridge ou d'Oxford

s'unissent pour combattre l'obscurantisme,

usant de subterfuges pour déjouer la censure.

Ils sont écrivains, poètes, mathématiciens,

astronomes ou philosophes.

Ils se réclament de Giordano Bruno,

ce savant Italien qui finira au bucher

pour avoir affirmé envers et contre tous

que la terre n'était pas le centre de l'univers.

Ils ont noms Thomas Nashe, Roderigo Lopez,

Thomas Harriot et les frères Harvey,

Robert Greene, Thomas Kyd ou Christopher Marlowe

Mais aussi un certain William Shakespeare.